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La faillite organisée des états

Publié le par le-franc-tireur.over-blog.com

0004-Le-gros-banquier

 

Depuis une trentaine d'années, la classe politique mondiale, de "gauche" ou de "droite", n'en finit plus d'endetter les états à coup de réductions fiscales, de financements d'industries stériles et de fastuosités sociales et protocolaires...
Pour exemple, la dette de la France s'élève à 1200 milliards, soit 68% de son produit intérieur brut. Pour la Belgique, cela monte à 85% de son PIB. On peut donc considérer que 85% de la Belgique n'appartient plus aux Belges...


Et ne voyant pourtant pas le moindre copeck rentrer au bercail, les banquiers persistent à créditer les états avec un certain débauchage... Où est l'arnaque? Qui sont ces chevaliers philanthropiques de la finance qui jettent le pain aux nations affamées?

Après un emprunt pour l'achat d'une maison, si vous ne vous acquittez pas de vos dettes, on vous la reprend! Non? Les banquiers constatent, comme moi, le train de vie démesuré des nations, et l'amputation annuelle que représentent les intérêts de leurs dettes, excluant toutes possibilités de remboursement... Perpétuer les prêts, c'est lancer une O.P.A. sur l'état-nation et ses peuples orphelins!

Par la création de la banque mondiale, du FMI et des banques centrales et la privatisation du système bancaire, la classe politique internationale, formatée depuis l'université, a engagé les états dans une abdication progressive de leurs pouvoirs au profit de la finance et d'organisations supranationales (ONU, commission européenne, commission trilatérale), évidemment pas sujettes à des élections démocratiques.

Pour démanteler l'état, freinant l'élite mondiale dans ses intérêts internationaux, il faut organiser sa faillite... Lorsqu'une crise sans précédent sortira du chapeau, la tutelle de je ne sais quelle organisation internationale, s'imposera comme le seul recourt viable pour des peuples qu'on veut serviles par nature...

Prenons pour preuve, de l'existence d'une cabale politico-financière contre la santé de nos patrimoines, leur veto catégorique à l'adoption du système économique du "crédit social" de C.H. Douglass, proposant notamment aux états, par des calculs statistiques, de ne jamais dépenser plus qu'ils n'en gagnent sur des périodes données. Quand les intérêts de nos crédits sont leur masse graisseuse, les banquiers voient rouge à la simple évocation de telle méthode...
L'endettement des nations est donc prémédité et légitime l'interventionnisme onusien au tiers-monde. Il n'y a pas meilleur exemple de néocolonialisme...

Conséquence de la mondialisation et du pouvoir donné aux banques de créer de l'argent virtuel par les prêts (ce qui fait qu'elles soient si généreuses en cas de solvabilité et garantie de l'emprunteur), ce phénomène d'endettement est, pour les pays européens, accéléré par la ratification de l'euro qui les empêche de dévaluer leur monnaie (puisqu'elle est commune). En renonçant ainsi à la création monétaire publique, docilement déléguée à la banque centrale européenne, nos politiciens nationaux se sont eux-mêmes détrônés car la main qui reçoit est toujours dépendante de celle qui donne...


Pour des états monétairement dépendants, la dette agit donc comme un trou noir à l'attraction inévitable... Le système bancaire omnipotent, et vivant de la générosité de ses mamelles, les contraint à emprunter toujours plus jusqu'à une banqueroute prévisible...
Et nous en sommes tous complices, car cette monnaie de singe, qui tient nos descendants en otage pendant le braquage des nations, n'a qu'une arme : la confiance que nous lui portons...

 

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